Le chomeur et le candidat.

( voir: "L'enfant et le maitre d'école" )


Dans cette fable j’ose démontrer
D’un populiste la courte vue…
Un inactif dans le désespoir s’enfonçait,
Courant l’emploi qui toujours le fuyait.
L’Etat permit qu’un subside existât,
Des clopinettes, un rmi qui le sauva…
Survivant, dis-je, grâce à l’argent de l’état,
Un politique, magister d’intérieur, passât.
Le chômeur lui crie : « Au secours, je dépéris »
Ce Nicolas, se tournant à ses cris,
D’un ton fort docte, médiatiquement, s’avise de politiser :
« Ah, le petit tricheur !
Voyez, dit il, où l’a mis sa fainéantise !
Et puis, prenez de tels profiteurs le soin.
Que ceux qui se lèvent tôt sont malheureux qu’il faille
Toujours subvenir à semblable racaille !
Malheureux actifs, comme je plains leur sort ! »
Ayant jugé, il reprit sa campagne…
J’attaque ici plus de gens qu’on ne pense.
Tout égoïste, tout arriviste, tout démagogue .
Se reconnaîtra à ce discours de campagne…
Chacun des trois fait un beau président :
La peur en a béni l’espèce…
Même aux affaires, ils ne font que songer
Aux moyens d’être sur le devant la scène…
Eh, mon ami, travailler plus c’est bien beau,
Mais travailler tout court, déjà, ce serait beau…

...

Aucun commentaire: