Le conseil et la casserole

(Voir: " Le conseil tenu par les rats")

Un népote prénommé Nicolas, faisait des opposants telle déconfiture, que l’on en entendait presque plus, les médias concernés tant il accaparait, le peu qu’il en restait, étant forts occupés a couvrir paillettes, glamour et dérivés.

Et Nico passait, chez les impressionnables, non pour un Tsar, mais pour une Star. Or un jour, pour redorer son image, effaçant Nouammar, renommant Cécilia, le garnement laissa voir sa nouvelle Carla au parc d’Eurodysney, un endroit peu discret..

Les opposants au Tsar tinrent conseil, firent le point sur l’actualité présente. Dès l'abord, leur Doyen, personne fort prudente, opina qu'il fallait, et plus tôt que plus tard, attacher casserole au cou du petit Tsar ; Qu’ainsi, quand il monterait sur scène, de ce pendant paré, les médias le verraient. Qu’il n’y avait que ce moyen de remettre le nez des médias obsédés par ce qui fait bling-bling, tic-tac mais qu’est en toc, sur odeur de graillons plutôt que sur idiote…

La difficulté fut de choisir la casserole.
L’un dit : « Il y en a trop, et l’une efface l’autre » ;
L’autre : « A force de surenchères, aucune ne tient la Une ».
On se quitta : Maints conseils sont tenus, qui au néant sont toujours parvenus ; Conseil, non d’opposants, mais conseils d'infertiles, voire de conseils d’imbéciles.

Ne faut-il que réfléchir, la cour en conseillers bourdonne ;
Est-il besoin de choisir, l’on ne rencontre plus personne.
Car l’embarras du choix tue plus que la rareté.

...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La Fontaine ayant oeuvré sous Louis XIV le détournement est bienvenu .
Tout ce que je te souhaite c'est que les oeuvres de Sarkozy , par les soins d'un ministre zélé , ne soient pas obligatoires à l'école .
Fabula c'est "récit" en latin et Sarkozy est le maitre du récit , moins par son talent que par le bulldozer que représente sa diffusion .
Alors que tes fables résistent .