L'arriviste et les marchands d'encres...

Contre les ambitions d'un arriviste des médias un peu ternes servaient de citadelle. Le bon sens et l'esprit étant encore de mise au sein des rédactions, bien qu’un peu endormies. Le perfide ayant tâté les Unes, ses traîtrises brocardées, et vu le bon sens en sentinelle, s’en inspira :
 
« Toujours ces gens parleront de moi, a chaque une de mes conneries une Une s’annonce et les tirages s’envolent. Je suis un bon produit, je fait vendre leurs papiers et eux me font ma pub… »
 
La sagesse, encore présente, semblait contre le sire vouloir inspirer la scribouillarde gent. Lui, qui n’était pas novice en matière de tromperie feignit vouloir changer, se haussa sur ses pattes, contrefit l’être humain, puis le réactionnaire. Arlequin n’eût exécuté tant de différents personnages.  Il élevait son verbe, s’élevait pour briller, et cent mille autres populisteries.

Pendant quoi nul scribe n’eût osé sommeiller : L’ennemi les lassait en leur tenant la vue, sur mêmes idées toujours aussi scabreuses. Les pauvres rédacteurs a la longue épuisés, toujours il en chutait quelques découragés, autant d’anesthésiés qui cessèrent le combat, et laissèrent passer les mots sans les filtrer...

Le trop d'attention qu'on a pour le danger fait le plus souvent qu'on y tombe. A force d’en trop parler nous l’avons fait connaître, rendu incontournable, comme une marque de bière, a des cons sans cervelles qui ne savent pas lire ...Entre les lignes…

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